Pour vous Cathialine, parce que je vous aime...

Chère Cathialine,
Je ne peux me faire à l’idée de vous perdre à jamais, c’est pourquoi je vous écris cette lettre afin que vous sachiez tout l’amour que je vous porte…
Sans vous, mes jours sont nuits, mes rêves sont cauchemars, ma vie n’a aucun sens, car c’est grâce à vous que je survie chaque jour que Dieu fait et pourtant, je ne vous ai jamais rencontré…
J’en ai usé, des larmes, pour essayer de me consoler en vain de ne pas vous avoir vue de près, ce maudit soir de Février…Pourtant tout était parfait…Ils étaient tous là…Il ne manquait que vous…
Depuis ce jour, ma seule consolation n’a été que l’écriture…
Et pourtant, je me doute bien que vous ne recevrez jamais mes lettres, mais cela m’a fait du bien d’extérioriser mes sentiments, ma peine…
Et puis il y a Marie-Ange…Une étoile à l’état pur qui m’a permis, le temps d’une lettre de me redonner le sourire…
Pourtant, personne autour de moi ne se doute de rien ! On m’a toujours classé comme « la petite pipelette incapable de ressentir des émotions et surtout, incapable de réfléchir » !
Si ils savaient…
Si ils savaient le nombre de nuits que j’ai passé à pleurer en pensant à vous, le nombre incalculable d’heures que j’ai passé sur l’ordinateur à chercher la moindre information vous concernant, la moindre petite photo de vous…
Si ils savaient tout cela, alors ils connaîtraient ma vraie personnalité, mon vrai caractère…Et je peux vous assurer qu’ils seraient plus que surpris !
Mon Dieu, je vous aime…
J’aime votre regard mielleux, voter expression si douce et votre sublime voix…
Vous n’êtes que splendeur…Et Dieu pourrait se vanter d’avoir fait une femme aussi parfaite…
Cathialine, vous êtes mon unique raison de vivre…Mais parfois, j’ai du mal à y croire, pour rien au monde je me résoudrais à l’idée de ne jamais vous rencontrer car c’est l’espoir que me fait survivre…
Je ne sais plus quoi faire…
J’ai l’impression étrange d’être une petite plume sur le point de s’écraser sur le bitume…J’ai besoin d’un souffle…Et c’est vous mon souffle de vie, je le sais…
Sans vous, comment faire face à ce grand trou noir qui se dessine devant moi que l’on appelle « vie » ?
Je ne me lasserais jamais de vous l’écrire, je vous aime…Et même si mon encre peu à peu se trouble et se sale, sachez que je vous aimerais toujours…
La vie est courte, mais pas le rêve…

Faites que le rêve dévore ma vie
Afin que la vie ne dévore pas mon rêve…

Fiona